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Mars est le mois de la reconnaissance de la pharmacie!

Pour le souligner, nous vous présentons des pharmaciennes et pharmaciens qui servent le grand public en remplissant différents rôles cruciaux.

Maude et Sandrine Gobeil Louise Papillon-FerlandDavid Williamson

 

Maude et Sandrine Gobeil
Récemment diplômées de notre faculté, elles pratiquent en pharmacie communautaire :

« C’est incroyable comment le rôle du pharmacien s’est transformé au courant des dernières décennies avec les nouveaux actes octroyés. Dorénavant, nous pouvons offrir des services plus complets aux patients et d’une qualité supérieure. Ils viennent nous consulter régulièrement pour obtenir conseil en raison de notre accessibilité. 

Ayant complété une maîtrise en pharmacothérapie avancée (option pratique ambulatoire) à l’Université de Montréal, nous sommes d’autant plus outillées pour assurer le suivi de nombreux patients. Dernièrement, suite à des prises de sang que nous avons prescrites, il nous est apparu important d’intervenir auprès de prescripteurs que ce soit pour les aviser d’une insuffisance rénale aiguë (IRA) suite à l’introduction de médicaments pouvant affecter la fonction rénale d’un patient, d’une hyperkaliémie importante, d’un débalancement thyroïdien, etc.

Nous recevons fréquemment des appels de patientes avec des symptômes d’infection urinaire qui ont de la difficulté à obtenir un rendez-vous avec un médecin rapidement et pour lesquelles on peut prescrire l’antibiotique adéquat si un diagnostic a déjà été établi par un médecin. Il en est de même pour les feux sauvages, l’eczéma, les hémorroïdes et plusieurs autres.

Nous sommes d’avis que nos interventions font une réelle différence pour nos patients qui ne voient leur médecin de famille qu’une fois par année ou pour nos patients orphelins. D’ailleurs, ceux-ci manifestent régulièrement leur reconnaissance envers nos services et c’est l’une des raisons pour laquelle nous aimons autant notre profession. »

Louise Papillon-Ferland
Professeure adjointe de clinique, elle pratique à la clinique d'évaluation gériatrique du centre ambulatoire de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal :

« En tant que pharmacienne à la clinique, mon rôle principal est de réévaluer les nombreux médicaments (aussi appelé polypharmacie ou polymédication) qui s'accumulent au fil des ans pour les patientes et patients âgés. Avec l’âge peut s'installer une fragilisation et je dois faire une révision pour m’assurer que ces médicaments apportent encore des bénéfices en tenant compte de la situation actuelle tout en limitant les effets indésirables. Par exemple, certains médicaments ou combinaisons peuvent parfois contribuer aux troubles cognitifs ou au risque de chute, ce qu'on désire minimiser chez la personne âgée pour préserver leur autonomie ou prévenir des blessures.

J’ai aimé la spécialisation en gériatrie dès mes études. J’ai effectué un stage avec Louise Mallet (professeure à la retraite de notre faculté, spécialiste en gériatrie) durant lequel j'ai découvert le rôle essentiel du pharmacien auprès des personnes âgées vulnérables. J’aime la nécessité d'avoir un regard global du patient, une approche très individualisée en tenant compte de multiples facteurs. Je dois m’attarder à ce qui convient le plus au patient, en partenariat avec celui-ci et les proches-aidants. »

David Williamson
Il est professeur titulaire de clinique et chercheur-boursier FRQ-S au Centre de recherche de l’Hôpital du Sacré-Cœur de Montréal. En plus de sa pratique clinique aux soins-intensifs, il se consacre à la recherche pour faire évoluer les traitements aux patients.

« Je me spécialise dans la pharmacothérapie de la sédation, de l’agitation, du délire et de la douleur à l’unité des soins intensifs et plus spécifiquement dans les lésions cérébrales traumatiques. En conséquence de leurs lésions cérébrales et du contexte de soins aigus, les traumatisés crâniens sont des patients fréquemment agités et confus qu’il faut réussir à calmer car ils sont à risque de se blesser, mais sans altérer leur potentiel de récupération. Les recherches dans le domaine se sont surtout intéressés aux patients en réadaptation et ambulatoires, mais personne ne s’attarde à cette période cruciale aux soins intensifs, peu de temps après l’accident. Est-ce que les médicaments administrés utilisés pour contrôler cette agitation, comme par exemple des antipsychotiques ou des benzodiazépines, peuvent interférer avec leur capacité à participer à la réadaptation et récupérer leurs capacités fonctionnelles et cognitives? Il faut trouver le bon équilibre entre efficacité et innocuité pour une utilisation optimale des agents pharmacologiques »