L'article a été publié en juin dans le magazine de la British Society for Rheumatology.
Voici le résumé :
La sclérose systémique est une maladie auto-immune rare caractérisée par une inflammation et une fibrose du tissu conjonctif. Bien qu'il soit proposé que l'activation constitutive des fibroblastes soit responsable des caractéristiques fibrotiques et inflammatoires de la maladie, le mécanisme sous-jacent reste insaisissable et des cibles thérapeutiques efficaces font encore défaut. Notre étude démontre que ce profil « actif » des fibroblastes provient en réalité en leur état de sénescence où ces dernières résistent à la mort cellulaire programmée et sécrètent de façon incontrôlée des médiateurs inflammatoires poussant à l’exacerbation des processus fibrotiques. L’utilisation de molécules appelées « sénolytiques », permettant l’élimination sélective des cellules sénescentes, pourrait s’avérer efficace pour le traitement de cette maladie orpheline.