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Nouveaux programmes en médecine et en pharmacie

À sa réunion du 15 octobre, la Commission des études a approuvé à l'unanimité la création de l'option Médecine cellulaire et moléculaire au programme de doctorat en biologie moléculaire de la Faculté de médecine. Cette option favorisera la recherche de pointe en biologie moléculaire en intégrant des notions de «recherche translationnelle en santé».

 

Devant être réalisé à l'été 2014, le projet implique la modification de la maitrise en biologie moléculaire. Les changements suggérés concernent une recommandation de la Faculté de médecine en vue d'ajouter un cours obligatoire d'éthique de la recherche à tous les programmes d'études et d'actualiser les programmes de formation.

Second projet présenté à la Commission, le diplôme d'études supérieures spécialisées en échographie cardiaque adulte a été également approuvé sans opposition. Il s'agit d'un programme de formation surspécialisée de 12 mois qui a pour but de former des experts en échographie cardiaque. À la fin de la formation, le diplômé possèdera les connaissances, les compétences, les habiletés et les attitudes nécessaires pour pratiquer cette technique de pointe et en interpréter les résultats. «De plus, il saura hiérarchiser les demandes, intégrer les données échocardiographiques dans le contexte clinique, transmettre les résultats des examens de façon claire et compréhensible aux médecins traitants», a expliqué Roch Chouinard, vice-recteur adjoint aux études supérieures et doyen de la Faculté des études supérieures et postdoctorales (FESP).

Le programme de perfectionnement pourra être complété par une deuxième année d'études facultative où seront approfondis les acquis cliniques et les composants de la recherche scientifique. Les résidents participeront aux activités de formation médicale continue de leur centre hospitalier et pourront assister aux cours pertinents offerts dans le cadre du programme de résidence en cardiologie adulte. On les encouragera à se présenter à des congrès locaux, régionaux ou internationaux et à prendre part à des projets de recherche.

Pharmacothérapie avancée

Le Département de pédiatrie veut transformer son microprogramme en éthique clinique pédiatrique en microprogramme en éthique clinique de façon à élargir son champ d'intervention à une plus large population. La maitrise en sciences biomédicales adoptera la même dénomination. Toutefois, les membres de la Commission des études ont choisi de reporter l'adoption de la proposition jusqu'au dépôt du rapport d'un comité de la FESP. Ce comité sera présidé par le vice-doyen exécutif Richard Patry et constitué de membres de l'École de santé publique, de la Faculté de médecine et éventuellement d'autres facultés. Il devra rendre son rapport d'ici la fin du présent trimestre.

Projet approuvé durant la séance, le diplôme complémentaire en pharmacothérapie avancée permettra au pharmacien de «prodiguer des soins pharmaceutiques complexes, d'améliorer les systèmes d'utilisation des médicaments et de participer à l'exécution des projets de recherche dans les domaines de la pratique de la pharmacie dans les établissements hospitaliers et ambulatoires», comme on peut le lire dans le document de présentation. Ce diplôme devrait être offert à l'automne 2014.

Enfin, l'École de santé publique modifiera le microprogramme en gestion de la qualité et de la sécurité des patients. C'est essentiellement le nom du programme qui change, puisque celui-ci s'appelait jusqu'à maintenant microprogramme en gestion de la qualité. La modification entraine un changement dans la structure du programme.

En seconde partie de séance, la Commission des études a discuté des plans d'action faisant suite à l'évaluation des programmes. Le président de la Commission, Raymond Lalande, avait précédemment présenté aux membres la nouvelle vice-rectrice adjointe à la promotion de la qualité, Claude Mailhot.

Le Conseil des études de premier cycle a déposé son rapport sur l'utilisation des technologies mobiles en classe. Les auteurs ont formulé 10 «lignes de conduite» destinées à préciser le rôle de l'enseignant. Au terme de leur réflexion, les membres de ce groupe présidé par Jean-Pierre Blondin ont convenu de laisser à l'enseignant le soin de spécifier ses attentes en début de cours. «Toute limite à l'utilisation libre des appareils devrait se justifier par des raisons telles que la nature du cours, la pédagogie adoptée, l'atténuation des distractions pour l'enseignant et pour l'ensemble des étudiants, le climat de travail, la qualité des interactions entre les participants», peut-on lire dans le document soumis aux membres de la Commission.

Mathieu-Robert Sauvé

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