Marie-Lynn Al-Hawat, Katia Cherifi et Simon Matoori | L'article est disponible en suivant ce lien. Voici un résumé en français de ce qui y est présenté : Dans cette étude, nous avons cherché à combler un besoin dans l’industrie médicale sur le traitement des plaies chroniques telles que les ulcères diabétiques. En raison des comorbidités associées à certaines pathologies chroniques, comme le diabète, les réponses immunitaires et inflammatoires sont altérées et peuvent donc mener à une mauvaise guérison de plaies. Les récentes découvertes en biologie et immunologie ont permis de mieux comprendre la pathophysiologie des plaies et de souligner l’importance du rôle du pH dans leur guérison. Il a donc été démontré que, en fonction de l’évolution de la guérison, et en fonction des mécanismes biologiques requis, les valeurs de pH (acidité et alcalinité) de la plaie ne sont pas distribuées de façon homogène, ce qui en fait donc une cible prometteuse pour le suivi des plaies. Présentement, les directives cliniques concernant les plaies chroniques ne recommandent qu’une évaluation macroscopique basée sur des marqueurs non spécifiques tel que la profondeur de la plaie, l’implication d’autres tissus ou encore de la rougeur ou autre, afin de guider le diagnostic et le pronostic. De plus, les outils présentement disponibles sur le marché pour mesurer le pH sont limités cliniquement pour plusieurs raisons, dont le fait qu’ils ne mesurent qu’une valeur ponctuelle sur la plaie, ce qui n’est pas représentatif de la distribution hétérogène du pH. Pour répondre à ce besoin, nous avons donc conçu un pansement diagnostique basé sur un principe de fluorescence sensible au pH afin de quantifier l’acidité/alcalinité de la plaie et donc d’avoir une visualisation de la distribution du pH sur la blessure. Cette technologie est la promesse d'un outil novateur, marquant une avancée significative et offrant une solution de soins de proximités pratique et facile d'accès. |
