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Marc Perreault cosigne un article dans Pharmacotherapy

« Comparison of nimodipine formulations and administration techniques via enteral feeding tubes in patients with aneurysmal subarachnoid hemorrhage: A multicenter retrospective cohort study » a également été coécrit par Laura Delucilla et Zinquon Ngan, tous deux du Centre de santé universitaire McGill et cliniciens associés.

Vous pouvez consulter l'article au complet en suivant ce lien.

 

« Cette étude est importante puisqu’elle nous fait réaliser que l’innocuité de la nimodipine ainsi que son efficacité à prévenir le vasospasme cérébral responsable de l’ischémie cérébrale retardée semblent varier selon les diverses formulations de nimodipine ainsi que sa technique d’administration via sonde de gavage. Les causes de ces variations, si elles se confirment, nécessitent d’être explorées. » - Marc Perreault

Voici un résumé en français des travaux : 

Cette étude de cohorte rétrospective multicentrique (Canada-États-Unis) évalue l’innocuité et l’efficacité des diverses formulations de nimodipine ainsi que diverses techniques d’administration via des sondes de gavage auprès de patients ayant subi une hémorragie sous-arachnoïdienne par rupture d’anévrisme. Des 727 patients inclus à l’étude, 127 proviennent des 3 centres canadiens où la nimodipine sous forme de comprimés écrasés pour administration par sonde est exclusivement utilisée par opposition aux autres formulations disponibles aux Etats-Unis (capsule de gélatine molle et formulation liquide de 3 et 6 mg/ml). Des différences significatives entre les formulations de nimodipine ont été observées quant à la prévalence de diarrhée, au besoin de réduction de dose ou cessation de la nimodipine suite à une hypotension ainsi qu’au développement d’ischémie cérébrale retardée. Ces données suggèrent que les diverses formulations de nimodipine disponibles en Amérique du Nord et les techniques d’administration variées semblent être associées à un profil d’innocuité et d’efficacité variables. Ces variations peuvent impliquer une biodisponibilité altérée, des différences d’excipients entre les formulations ou une variabilité de la dose administrée selon la technique d’administration utilisée. Bien qu’un contrôle de plusieurs variables confondantes ait été effectué, des études additionnelles sont requises pour confirmer ces résultats.