« Nos programmes de formation préparent déjà bien nos diplômés à exercer la pharmacie telle que définie dans le projet de loi » précise Anne Dionne, doyenne de la Faculté de pharmacie de l’Université Laval.
« La recherche sur les pratiques en pharmacie a démontré les bénéfices de l’élargissement du rôle des pharmaciens dans plusieurs domaines, notamment la vaccination, les médicaments de vente libre et la déprescription », ajoute Lyne Lalonde, doyenne de la Faculté de pharmacie de l’Université de Montréal.
Dans cette optique, afin de mieux servir le public et contribuer davantage au bon fonctionnement du système de santé québécois, les facultés de pharmacie du Québec proposent à la ministre de la Santé et des Services sociaux, Mme Danielle McCann, d’aller encore plus loin en permettant les pratiques suivantes :
• Dépistage de certaines maladies ou facteurs de risque; • Administration de certains médicaments injectables pour des fins thérapeutiques ou prophylactiques afin de favoriser l’adhésion médicamenteuse; • Aide aux populations vulnérables et accès aux soins. • Instauration de pratiques collaboratives à tous les niveaux de soins et particulièrement pour les populations vulnérables.
Les facultés soulignent également l’importance de prévoir des corridors de services afin de diriger les patients vers les ressources appropriées dans un délai raisonnable.
Le mémoire complet des facultés de pharmacie du Québec est disponible ici.