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Les étudiants chinois chérissent l'UdeM pour son atmosphère décontractée

Après des études à l'Université du Sichuan en langue, culture et littérature françaises, puis des études en droit à Pékin, le Chinois An He a décidé, en 2010, de traverser l'océan pour étudier à l'Université de Montréal. Trois ans plus tard, ce jeune homme natif de Chongqing est littéralement enchanté par son expérience. «Ce qui m'a le plus étonné, ce sont les liens de proximité qui se développent entre les étudiants et le personnel enseignant. Ici, il est possible de fraterniser avec les professeurs, chose impensable en Chine», raconte An He, qui s'exprime aisément en français.

 

Si An He a opté pour Montréal, c'est qu'il voulait vivre dans la deuxième ville de langue française en importance dans le monde et parce qu'il s'intéresse aux droits des minorités, sujet de sa thèse de doctorat à la Faculté de droit. «Le débat concernant la question nationale peut nous servir d'outil de comparaison en ce qui concerne les peuples de Chine», affirme l'étudiant.

Après des baccalauréats en langue et littérature françaises et en études internationales à Pékin, Ye Tian a elle aussi choisi de faire le saut en Amérique. À sa première session universitaire, elle subit tout un choc culturel. «Je n'en revenais pas de voir les étudiants discuter, en classe, avec le professeur! En Chine, ce dernier n'accepterait jamais ça», indique cette Chinoise de Tianjin, qui fait une maitrise en administration de l'éducation et qui adore l'ambiance amicale de Montréal.

An He, Ye Tian et plusieurs autres étudiants chinois participaient, le 13 mars, à une rencontre avec le recteur de l'UdeM, Guy Breton, avant son départ pour une mission en Chine. Les étudiants présents en ont profité pour parler de leur expérience, vantant particulièrement le soutien constant qu'ils reçoivent des professeurs de l'UdeM et la disponibilité des ressources, telles que les bibliothèques et les équipements de haute technologie. D'autres, comme Dewang Wa, qui termine un postdoctorat à la Faculté de pharmacie, a été ravi de découvrir l'esprit de collaboration qui règne entre les chercheurs non seulement à l'interne mais aussi à l'extérieur de l'Université grâce aux partenariats noués partout dans le monde.

Des Québécois en Chine

L'objectif d'un partenariat entre l'Université de Montréal et les universités chinoises n'est pas uniquement d'accueillir des étudiants de ce pays de plus de un milliard d'habitants, mais aussi que des étudiants d'ici fassent le chemin inverse. Thierry Parizeault et Sylvianne Hamelin, qui étudient au Centre d'études de l'Asie de l'Est, sont prêts pour cette aventure. Après avoir participé, à l'été 2012, à un programme à l'Université de Shandong pour apprendre le chinois, ils s'envoleront éventuellement pour la Chine afin d'y faire leur maitrise, lui en science politique et elle en ethnologie.

Courageux, tous deux étudieront en mandarin. «On a déjà une bonne base. Désormais, il faut aller là-bas pour continuer notre apprentissage», mentionne Sylvianne Hamelin. À leur retour, ils comptent travailler dans le secteur des affaires ou dans le milieu universitaire ou diplomatique. «On veut jouer un rôle dans le renforcement des relations Québec-Chine», conclut Thierry Parizeault.

Simon Diotte
Collaboration spéciale


 

Le CETASE: les yeux tournés vers la Chine

Avec sa vingtaine d'experts de cette région immense et incroyablement diversifiée, le Centre d'études de l'Asie de l'Est (CETASE) de l'Université, créé en 1976, est une référence pour quiconque s'intéresse à la Chine. Anna Giglione, Chen Zhiming, Claude Comtois, David Ownby, Tonglin Lu, Charles Le Blanc, Fred Bild, Loïc Tassé et Mamoudou Gazibo ont ouvert les portes de ce pays à d'innombrables cohortes d'étudiants. Et ils sont de plus en plus nombreux à vouloir se frotter au mandarin, grâce à une entente avec l'Université de Shandong. Cet été, plus de 100 étudiants y prendront des cours de langue, dont certains à un niveau avancé, à l'oral ou à l'écrit. «Beaucoup d'étudiants ont envie d'apprendre le mandarin», résume Hui-Jun Zhou, responsable des cours de chinois. La connaissance de la langue permet aux étudiants d'approfondir leurs connaissances disciplinaires.

Dominique Caouette, directeur du CETASE, observe beaucoup d'effervescence autour des études sur la Chine. Plus d'étudiants et plus d'intérêt que jamais.

 

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