Le 11 février, les Nations Unies souligneront la 8e édition de cette journée qui « vise à connecter la communauté internationale aux femmes et aux filles dans la science, en renforçant les liens entre la science, la politique et la société pour des stratégies orientées vers l'avenir. »
« Nous pouvons tous et toutes contribuer à libérer l’immense talent inexploité de notre monde, en commençant par remplir les salles de classe, les laboratoires et les conseils d’administration de femmes scientifiques. »- Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres
Nous vous présentons 3 exemples de professeures et chercheuses dont les travaux ont un grand rayonnement et qui témoignent de la place capitale que les femmes occupent dans notre institution.
Anick Bérard, professeure titulaire
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Janelle Drouin-Ouellet, professeure adjointe Doctorante en Neurobiologie de l’Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en reprogrammation neuronale directe, elle étudie les anomalies moléculaires liées à la maladie de Parkinson. Son équipe de recherche et elle-même reprogramment les cellules d’urine et de peau des patients atteints de la maladie de Parkinson pour générer des cellules cérébrales appelées « neurones et cellules gliales ». | ||
Amélie Marsot, professeure adjointe Ayant fait ses études en France, notamment un master 2 en pharmacocinétique à l’Université de la Méditerranée et un doctorat en Recherche clinique et Santé publique à l’Université d’Aix-Marseille, Amélie Marsot s’est jointe à notre faculté en 2018 avec une expertise moins développée en Amérique.À travers la modélisation pharmacocinétique, elle se consacre à la lutte contre l´antibioresistance et l’amélioration de la prise en charge des patients en individualisant leur pharmacothérapie. « Individualiser la pharmacothérapie, ça inclut prendre en considération le sexe des patients. Nous faisons un effort pour avoir une proportion importante de sujets féminins dans nos études pour bien comprendre les différences. » Ces jours-ci, elle pilote avec David Williamson une étude clinique prospective chez les patients aux soins intensifs sous thérapie d’oxygénation par membrane extra-corporelle, c’est-à-dire lorsque les patients ont besoin du support d’une machine pour être maintenus en vie. L’enjeu de cette étude est de mieux comprendre l’impact de cette thérapie sur les concentrations des anti-infectieux afin d’optimiser leur effet, éviter les décès liés aux infections, mais également contribuer à un meilleur usage des anti-infectieux dans le contexte actuel de résistance microbienne. Cette problématique est revenue en force chez les adultes en raison de la COVID-19 qui a forcé une plus grande utilisation de cette thérapie. L’étude est financée par le RQRM et l’UdeM par l’entremise du programme inven_T. |