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Jean Laverdière cosigne un article dans Pharmacogenomics

« Pharmacogenomic markers of metoprolol and α-OH-metoprolol concentrations: a genome-wide association study » a été coécrit par Maxime Meloche, Martin Jutras, Grégoire Leclair et notre doyen Simon de Denus.

M. Laverdière vient de compléter le programme de Pharm. D. et étudiera cet automne à la maîtrise en sciences pharmaceutiques.

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Voici un résumé en français des travaux :

Les études associant pharmacogénomique aux méthodes classiques de pharmacocinétique sont souvent limitées par la taille de leurs échantillons. En effet, on trouve difficilement des cohortes de plus de 100 patients en raison de leurs méthodologies complexes et coûteuses, qui nécessitent des dosages fréquents à intervalles spécifiques. Avec de telles tailles d’échantillons, il devient impossible de faire des études pangénomiques.

Toutefois, une récente étude de faisabilité que nous avons menée suggère que l’utilisation d’un seul prélèvement, aléatoire, serait suffisant pour conduire ce genre d’étude lorsqu’un grand nombre de participants est inclus. Avec cette méthode, nous avons donc cherché à découvrir de nouveaux marqueurs génétiques impliqués dans la pharmacocinétique du métoprolol et de son métabolite actif principal, l’αlpha-OH-métoprolol.

Nous avons réalisé une étude d’association pangénomique impliquant 993 patients de la Cohorte de l’Institut de cardiologie de Montréal prenant du métoprolol. Un total de 391 et 444 polymorphismes nucléotidiques ont atteint le seuil de significativité pour les concentrations de métoprolol et d’alpha-OH-métoprolol, respectivement. Ceux-ci se trouvaient tous sur le chromosome 22, dans ou très proche de la région codante pour le gène du CYP2D6, l’enzyme responsable de la grande majorité du métabolisme du métoprolol. Bien que l’implication de cette région dans sa pharmacocinétique soit connue, nos résultats renforcent l’importance du locus du CYP2D6 comme prédicteur des concentrations du métoprolol.

De manière encore plus importante, ils confirment que de grandes biobanques peuvent être utilisées pour identifier des facteurs génétiques influençant la pharmacocinétique de médicaments. En effet, la possibilité de se limiter à un seul prélèvement sanguin pour conduire ce genre d’étude ouvre la porte à l’utilisation de grandes cohortes à moindre coûts, un pas de plus vers notre compréhension de l’implication des facteurs génétiques dans la pharmacocinétique des médicaments.