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Anick Bérard dans BMC Pregnancy and Childbirth

Elle cosigne « Obstetric mode of delivery and risk of attention deficit hyperactivity disorder in children: insights from the Quebec pregnancy cohort » qui pose la question si la façon dont un bébé naît peut influencer ses chances de développer un trouble du déficit de l’attention.

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Voici un résumé en français des travaux :

Dans notre étude nouvellement publiée, nous avons examiné si la façon dont un bébé naît pouvait influencer ses chances de développer un trouble du déficit de l'attention, avec ou sans hyperactivité (souvent appelé TDAH). Au fil des années, au Canada, les taux de TDHA et de naissances par césarienne ont tous deux augmenté.

Nous avons utilisé des données de santé de 229 000 enfants nés au Québec entre 1998 et 2015. Nous avons classé les types d'accouchement en quatre catégories : accouchement naturel (par voie vaginale sans assistance), accouchement assisté (avec des instruments comme les forceps ou la ventouse), césarienne planifiée et césarienne en urgence. Ensuite, nous avons suivi ces enfants au fil du temps pour voir combien d'entre eux ont reçu un diagnostic de TDAH ou ont pris un médicament pour ce trouble.

Nous avons découvert que les enfants nés avec assistance lors de l'accouchement (forcepts ou autres) ou par césarienne d'urgence avaient un risque légèrement plus élevé de développer un TDAH comparé à ceux nés de façon naturelle, augmentation de risque de 12% et 6% respectivement. En revanche, les enfants nés par césarienne planifiée n'avaient pas de risque accru de TDAH. Le pourcentage de TDAH dans la population générale est de 7%. Donc, nos résultats se traduisent en un risque absolu de 7.8% pour les accouchements assistés et 7.4% pour les césariennes d'urgence - ceci demeure très faible.

En résumé, la manière dont un bébé vient au monde - surtout si l'accouchement est compliqué ou nécessite une aide supplémentaire - pourrait légèrement augmenter le risque de recevoir un diagnostic de TDAH plus tard dans la vie. Ceci demeure très faible et ces résultats doivent être répliqués dans d'autres études pour être en mesure de déterminer si l'association est causale.