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Anick Bérard cosigne un article dans Nature Human Behaviour

« Changes in preterm birth and stillbirth during COVID-19 lockdowns in 26 countries » s'attarde aux changements dans les taux de prématurité à la suite des premières mesures de confinement en réponse à la pandémie de COVID-19.

L'article complet est disponible ici. 

Voici un résumé en français des travaux :

La naissance prématurée est la principale cause de mortalité infantile dans le monde. Des changements dans les taux de prématurité, allant de -90 % à +30 %, ont été signalés dans de nombreux pays à la suite des premières mesures de confinement en réponse à la pandémie de COVID-19. Il n’est pas clair si cette variation reflète de réelles différences dans les impacts du confinement, ou peut-être des différences dans les taux de mortinatalité et/ou les conceptions des études. Dans une étude multicentrique internationale, une méta-analyse a été faite avec un protocole de recherche commun et harmonisé provenant de 52 millions de naissances dans 26 pays, dont 18 disposaient de données représentatives basées sur la population, avec des taux globaux de prématurité allant de 6 % à 12 % et de mortinaissances allant de 2,5 à 10,5%.

Notre étude a démontré de légères réductions de la prématurité au cours du premier et du deuxième mois (-4%), et de 3% au troisième mois de confinement, mais aucune variation au cours du 4e mois de confinement. Dans les pays à revenu élevé, notre méta-analyse n’a démontrée aucune association entre le confinement et le risque de mortinaissances, même si nous disposons d’estimations imprécises pour cette issus de grossesse. Nous avons cependant trouvé un risque accru de mortinaissances (morts nés) au cours du premier mois de confinement dans les pays à revenu élevé (+14%).

«  Avec environ 14,8 millions d’enfants nés prématurément par an dans le monde, les modestes réductions observées lors des premiers mois de confinement au début de la pandémie mondiale de COVID-19 se traduisent par un grand nombre absolu d’accouchements prématurés évités à l’échelle mondiale et justifient des recherches plus approfondies sur les causes » , selon Anick Bérard, co-autrice de l’étude.