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Philippe Vincent dans Frontiers in Psychiatry

Il cosigne « Serotoninergic antidepressants combination in psilocybin-assisted psychotherapy: a case report » avec des collègues du Département de psychiatre de l'Université de Montréal.

Consultez l'article complet ici.

Voici un résumé en français des travaux :

Les protocoles d’utilisation de psilocybine pour la dépression difficile à traiter (DTD) obligent généralement les patients d’arrêter leurs antidépresseurs avant l'entrée dans l'étude. Nous présentons le premier cas d'un patient adulte atteint de DTD qui a reçu une psychothérapie assistée par la psilocybine (PAP) à l’Institut universitaire en santé mentale de Montréal avec deux antidépresseurs sérotoninergiques (duloxétine et vortioxétine). Suite à une réponse partielle après la première séance de 25 mg psilocybine, conforme au protocole nous lui avons suggéré d’arrêter ses antidépresseurs. Il a accepté pour la duloxétine mais a refusé d’arrêter la vortioxétine. Malheureusement, ses symptômes anxieux et dépressifs se sont aggravés suite à cette discontinuation. La 2e séance de psilocybine 25 mg a été bien tolérée, avec de légers maux de tête, sans problèmes d’hypertension. Ce cas suggère que les antidépresseurs sérotoninergiques associés à la psilocybine semblent plus sûrs qu’on pensait, et que l'arrêt des antidépresseurs avant la PAP pourrait même être nuisible. La poursuite des antidépresseurs pendant la PAP pourrait améliorer l'acceptabilité et l'accessibilité du traitement.