Marie Lordkipanidzé et Georges Jourdi | En effet, bien que découvert au cerveau, le facteur neurotrophique dérivé du cerveau est présent en abondance dans le sang, et tout particulièrement dans les cellules sanguines appelées plaquettes. Ces cellules initient la formation de caillot en cas de blessure. Un dérèglement de ce système peut mener soit à l’hémorragie en cas d’insuffisance, ou à une crise cardiaque ou un AVC en cas d’hyperactivité. À travers une série d’expériences avec le sang humain, les chercheurs démontrent que l’alpha-2-macroglobuline lie le facteur neurotrophique dérivé du cerveau, limitant ainsi son action au site de lésion, et diminuant les risques de propagation incontrôlée de caillot. Georges Jourdi, anciennement stagiaire postdoctoral dans l’équipe de Marie Lordkipanidzé et aujourd’hui maître de conférences des universités-praticien hospitalier à l’Université Paris Cité et à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, signe à titre de premier auteur. L’article est également cosigné par Imane Boukhatem et Samuel Fleury, étudiants au doctorat, et Mélanie Welman, assistante de recherche dans le laboratoire de Marie Lordkipanidzé à l’Institut de Cardiologie de Montréal, en collaboration avec Pablo Barcelona (Universidad Nacional de Córdoba), Uri Saragovi (Institut Lady Davis) et Samuela Pasquali (Université Paris Cité). |