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Voici également un résumé en français des travaux :
« Les femmes présentent un risque plus élevé d’effets indésirables à plusieurs médicaments. Des différences reliées au sexe au niveau des concentrations de médicaments peuvent contribuer à ces observations, mais celles-ci demeurent méconnues en raison de la sous-représentation des femmes dans les études de développement du médicament. Nous avons investigué si des facteurs anthropométriques (par exemple le poids et la taille) et socioéconomiques ainsi que des maladies peuvent expliquer les différences de concentrations et dosage de métoprolol et d’oxypurinol, le métabolite actif de l’allopurinol. Nous avons analysé les données de deux études transversales. Les participants étaient des adultes qui prenaient du métoprolol ou de l’allopurinol. Au total, 1 007 et 459 participants prenant du métoprolol et de l’allopurinol respectivement ont été inclus dans nos analyses. Les femmes présentaient des ratios concentration:dose non-ajustés et ajustés pour l’âge plus élevés que les hommes pour le métoprolol et l’allopurinol. Après ajustement pour d’autres prédicteurs, le sexe demeurait un prédicteur significatif et indépendant des concentrations de métoprolol. Pour l’allopurinol, l’effet du sexe disparaissait lorsqu’on ajustait pour d’autres facteurs comme la fonction rénale. Les résultats obtenus suggèrent qu’il y a un besoin de dosage spécifique au sexe pour ces médicaments. »
Jessica Hindi, Marc-Olivier Pilon, Simon de Denus et Grégoire Leclair |