![]() | Voici un résumé des travaux : Depuis une quinzaine d'années, ce programme de surveillance contribue à identifier les traces de contamination et à renseigner les travailleurs potentiellement exposés. Il contribue également à soutenir les mesures de prévention et de réduction des risques d'exposition professionnelle. Étant donné que l'exposition des travailleurs aux médicaments antinéoplasiques peut mener à des effets indésirables à long terme sur leur santé, l'étude a tenté de décrire la contamination des surfaces des établissements de santé canadiens à 11 antinéoplasiques. Au total, 126 établissements ont participé entre janvier et avril 2023. Les échantillons étaient analysés par chromatographie liquide à ultra haute performance couplée à la spectrométrie de masse. Les résultats ont montré que le cyclophosphamide (411/1476, 28 %) et la gemcitabine (352/1476, 24 %) étaient fréquemment mesurés sur les surfaces; moins de 10% des échantillons étaient contaminés avec les neuf autres médicaments dosés. Le 90e percentile de la concentration était de 0,0095 ng/cm2 pour le cyclophosphamide et de 0,0040 ng/cm2 pour la gemcitabine. Les bras des fauteuils d'administration (93/123, 76 %) et les grilles des enceintes de sécurité biologique (61/123, 50 %) étaient fréquemment contaminés avec le cyclophosphamide. Conclusion : la décontamination fréquente, les pratiques de manipulation sécuritaires et le port d'équipement de protection individuelle sont essentiels pour maintenir un environnement de travail sain. |

