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Voici un résumé en français des travaux : Faire passer du matériel génétique à travers la peau, sans utiliser de piqûres classiques, reste un défi important, car la peau agit comme une barrière très efficace. Dans ce projet, nous avons combiné deux technologies innovantes : des nanoparticules lipidiques (de très petites particules) capables de protéger et de transporter l'ARN messager (une molécule utilisée dans certaines thérapies), et des patchs à microneedles en hydrogel gonflable, c'est-à-dire de minuscules aiguilles qui gonflent lorsqu'elles sont insérées dans la peau et libèrent ce qu'elles contiennent. Le défi était d'intégrer ces nanoparticules fragiles dans les patchs sans endommager leur structure ni réduire leur efficacité. Pour y parvenir, nous avons développé une méthode originale : charger les patchs après leur fabrication, en les insérant plusieurs fois dans un gel d'agarose contenant les nanoparticules, comme une éponge qui absorbe un liquide. Nous avons testé différents paramètres - taille des aiguilles, profondeur d'insertion, durée de contact, nombre de répétitions - pour optimiser ce processus. Dans les meilleures conditions, un patch de 500 μm pouvait être chargé avec jusqu'à 140 μg de matériel génétique après six insertions. Des tests en laboratoire sur de la peau humaine ont montré que les nanoparticules étaient bien libérées et absorbées par les cellules. Cette approche offre une nouvelle voie, sûre et peu invasive, pour administrer des traitements génétiques à travers la peau. |
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